

La représentation de l’homme par des symboles ne date pas d’hier – on n’a qu’à penser aux totems indiens ou à l’art héraldique médiéval, où animaux et objets sont censés représenter les différentes qualités de l’homme, voire son essence elle-même, ou aux formes géométriques et aux bonhommes allumettes des tout-petits.
En fait, la représentation du réel est le fondement même de la littérature. Pourquoi, alors, existe-t-il un mouvement dit « symboliste », quand toute représentation est symbolique et que, par conséquent, toute la littérature pourrait être qualifiée de « symbolique » ?